samedi 30 avril 2011

If Moon was cookie

Le sexe qui parle

Mes premières images de pornographie audiovisuelle remontent à l’âge de 10 ou 12 ans lorsque j’ai découvert le Sexe qui parle un film X (un classique du genre puisqu’il s’agit du film de Claude Mulot sorti en 1975) à la suite d'un film d’horreur que m’avait prêté ma petite voisine. Dès l'enfance, mon regard trop curieux a donc été impliqué dans cet univers du "tout fantasme". Socialement, j'avais accès aux manuels de biologie de ma mère qui enseignait cette matière en lycée. Une ouverture sur le corps, ses fonctions, ses besoins, la reproduction, le corps humain sans mimétisme, dans son plus simple appareil. Plus tard, lors de ma puberté (la pornographie gay n’avait pas pignon sur rue) j’ai découvert les petites annonces, et dans les petites annonces de Pariscope on pouvait consommer de la pornographie par téléphone. Emotionnellement, je me suis pris le «désir» en pleine gueule en 1992, avec la sortie du livre SEX de Madonna, impossible de continuer à refouler l'homosexualité... Aujourd'hui, j’aime ça. J’aime les hommes, de préférence entre 20 ans et 30 ans. J'aime la pornographie bareback, j'aime la pornographie vintage aussi. J’aime par procuration. Internet a permis au moins ça : tous affranchis du sida ou un truc de la sorte.

à Didier L.

Pattes de velour, yeux d'agate ou d'émeraude, le chat est une précieuse. C'est certain. C'est aussi un animal social. Ce qui explique certainement le goût qu'il peut susciter en tant qu'animal de compagnie. Car comme disait Andy Warhol “même avec beaucoup d'argent, on n'aura pas un meilleur coca” et tous les chats sont pareils, et tous les chats sont bons... Pourtant, tout ces chats ne seraient-ils pas aussi, dans notre société ultra clinique et ultra disciplinaire, le dernier bastion de notre "animalité"? Ne seraient-ils pas ce fameux chainon manquant entre le naturel et le culturel?