dimanche 18 décembre 2011

mercredi 7 décembre 2011

Eyes Wide Shut

Ce film est pour moi le meilleur souvenir de Kubrick. Ce film est parfait. Le choix des acteurs principaux y fait beaucoup, Nicole Kidman et Tom Cruise, le couple à l'écran comme à la ville. C'est un réel de stars qui entre dans la fiction... La boucle est bouclée. C'est presque comme si le film se rejouait à l'intérieur du film. Car finalement le drame que traversent Alice et William n'est jamais notre drame. D'ailleurs le sujet n'est pas tant le couple que forment Alice et William, le vrai sujet du film c'est le labyrinthe aveugle de l'esprit, l'aveuglement de la passion. Toute cette passion au sens religieux du terme s'opère là sous nos yeux ébahis. Je vais employer volontairement un terme qui va certainement choquer, mais je trouve qu'Eyes Wide Shut est un film hermétique au spectateur (dans ce contexte il ne peut y avoir de meilleur compliment que je puisse faire). C'est un drame lisse un peu comme la boule à neige qui vient d'être secouée et dans laquelle nous regardons tomber les flocons. Kubrick, ni ne salit, ni ne dénonce, il montre simplement. Dans Eyes Wide Shut je n'ai également pu m'empêcher de ressentir une sorte de peur pour l'infini, l'incomplétude. Je me rends bien compte combien ces mots "peur de l'infini" sont à entendre au sens propre comme au sens figuré car contrairement à ce que la production annoncait lors de la sortie du film en salle, le maître aurait peut-être et certainement continué à travailler son montage s'il n'avait pas eu la mauvaise idée de mourir au bon moment. Mais l'infini nous n'avons aucune emprise dessus...

dimanche 27 novembre 2011

samedi 12 novembre 2011

Breaking Bad Saisons 1 & 2

Breaking Bad souffre un peu du lot de toutes les séries, c'est à dire de diluer le temps pour arriver à produire un maximum d'épisodes avec parfois peu d'éléments scénaristiques majeurs... Seulement Breaking Bad reste une bonne série parce qu'elle réussi à mêler le pathétique dégoulinant (on est parfois pas loin de la petite maison dans la prairie quand même), de l'humour décalé, de la violence, du glamour, et tout celà est visuellement très excitant. Le rapport entre les deux personnages principaux Jesse et Walt est assez ambigu et l'un ne peut pas s'émanciper sans l'autre... Un message moral passe souvent dans ces moments là même si afin de toucher un large public la valeur énoncée est simple et n'est pas transgressive : "La drogue c'est mal". Ainsi toutes leurs actions semblent vouées à l'échec... J'aime le personnage de Jesse qui à sa manière n'est pas plus humain que Walt. Sans scrupules quand ses intérêts personnels sont mis en cause, il est un monstre. À cause de son look aussi qui véhicule un message. Ses vêtements arborent toujours une tête de mort, ils défient le temps et Jesse lui prend tout son temps comme pour rappeler que devant la mort nous restons tous démunis. À ce titre il faut donc profiter de l'instant présent. Il défie aussi la maladie de son professeur qui justement lui n'a pas le temps. Walt est un mauvais professeur qui ne sait pas éveiller l'intérêt de ses élèves, il est totalement absorbé par sa science qui l'empêche de jouer son rôle social, il est un loser tout comme Jesse. Le cancer est donc pour lui presqu'une bénédiction car il va lui permettre de se réaliser autrement mais finalement par manque de discernement il va perdre femme et enfants et devenir un paria. Il perd sa famille puisqu'il est trop préoccupé par sa production de meth et ne comprend pas les enjeux qui se trament autour de lui. Walt est un vrai monstre calculateur, il a la tête froide quand il s'agit de gérer ses affaires, c'est lui qui recrute l'avocat, c'est lui qui organise les labos clandestins. Les rôles de Walt et de Jesse se rejoignent petit à petit pour s'inverser, Walt est tout à coup voué à l'isolement, il est pris à son propre piège comme pour rappeler encore une fois le même message "La drogue c'est mal".

dimanche 23 octobre 2011

La mélancolie

Diffusions à suivre !

mercredi 12 octobre 2011

Stéphanois pour un jour

Un trip un peu kitsch...





jeudi 15 septembre 2011

Supercolor

La dernière fois j'étais si pressé je me suis réincarné en citron...
J'y pensais. Tôt ou tard à Menton je me réincarnerais en citron.
Et dans un habit de couleur jaune vif, j'offrirais ma résurrection
Comme le serpent, le fruit défendu dans le jardin de la création.

samedi 10 septembre 2011

vendredi 9 septembre 2011

Pharmacy

Bela Lugosi in The Ape Man, 1943
W
atch out !

années chromos


C'est écoutant doucement The Cure chanter Close To Me qui me rappelle à l'époque quand à tout moment, mes amis et moi, traînions les rues vêtus de nos vestes de survêtement rétro. Ce battement adolescent m'intronisait dans le monde des responsabilités des grandes personnes (si lointain parfois lorsqu'on est enfant) et avec débutait une liberté à jamais acquise. De cette période de contestation brûlante, vibrante au son de quelques accords de guitare bien trouvés sur des étendues ensoleillées résonnent encore quelques chansons, emblématiques de la pop culture. Des chansons qui collent à la peau comme les papiers d'emballage des sucettes de France. Des chansons "peu de choses", comme Mon Amie La Rose de Françoise Hardy...

dimanche 10 juillet 2011

09 07 11

Photo : Stéphane Grosclaude

dimanche 26 juin 2011

25 06 11

Photo : Stéphane Grosclaude

mercredi 15 juin 2011

A Forest

Malgré sa brièveté, la carrière de Joy Division a profondément marqué l’évolution du rock anglais. Quelle que soit l'étiquette retenue ce groupe est une influence majeure des musiques qui marquèrent les années 80. The Cure avec le single A forest, sorti en 1980, leur conserve cette économie minimale. Son extrême, A forest retient ces arêtes vives qui ont fait de Joy Division le groupe défricheur de nouveaux territoires. Loin des clichés d'un gothique ridicule et cabotin.

dimanche 1 mai 2011

20 012

La navette se déplace à une impressionnante vitesse. C'est la première navette à suivre une trajectoire orthogonale (plutôt que diagonale). Cette invention, l'achèvement d'un dur labeur et de quarante années de recherches, est une vraie rupture dans le domaine de la réplication moléculaire. En fait, il ne fait aucun doute que cette invention conduira à une avalanche de découvertes dans la reproduction de la vie.

samedi 30 avril 2011

If Moon was cookie

Le sexe qui parle

Mes premières images de pornographie audiovisuelle remontent à l’âge de 10 ou 12 ans lorsque j’ai découvert le Sexe qui parle un film X (un classique du genre puisqu’il s’agit du film de Claude Mulot sorti en 1975) à la suite d'un film d’horreur que m’avait prêté ma petite voisine. Dès l'enfance, mon regard trop curieux a donc été impliqué dans cet univers du "tout fantasme". Socialement, j'avais accès aux manuels de biologie de ma mère qui enseignait cette matière en lycée. Une ouverture sur le corps, ses fonctions, ses besoins, la reproduction, le corps humain sans mimétisme, dans son plus simple appareil. Plus tard, lors de ma puberté (la pornographie gay n’avait pas pignon sur rue) j’ai découvert les petites annonces, et dans les petites annonces de Pariscope on pouvait consommer de la pornographie par téléphone. Emotionnellement, je me suis pris le «désir» en pleine gueule en 1992, avec la sortie du livre SEX de Madonna, impossible de continuer à refouler l'homosexualité... Aujourd'hui, j’aime ça. J’aime les hommes, de préférence entre 20 ans et 30 ans. J'aime la pornographie bareback, j'aime la pornographie vintage aussi. J’aime par procuration. Internet a permis au moins ça : tous affranchis du sida ou un truc de la sorte.

à Didier L.

Pattes de velour, yeux d'agate ou d'émeraude, le chat est une précieuse. C'est certain. C'est aussi un animal social. Ce qui explique certainement le goût qu'il peut susciter en tant qu'animal de compagnie. Car comme disait Andy Warhol “même avec beaucoup d'argent, on n'aura pas un meilleur coca” et tous les chats sont pareils, et tous les chats sont bons... Pourtant, tout ces chats ne seraient-ils pas aussi, dans notre société ultra clinique et ultra disciplinaire, le dernier bastion de notre "animalité"? Ne seraient-ils pas ce fameux chainon manquant entre le naturel et le culturel?